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14 août 2013 3 14 /08 /août /2013 05:04

 

Il est tout beau, il est tout neuf, il m'a fait faire quelques sueurs froides et m'a confirmé que j'ai bien fait de ne pas devenir informaticienne : mon nouveau blog !

 

Pour le découvrir, c'est ici - clic clic - : http://misstexas.eklablog.com/

 

A bientôt ! 

 

 

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6 août 2013 2 06 /08 /août /2013 03:52

 

Accoucher aux US a été pour moi une très grande expérience. Outre le fait que l'accouchement a été magique et d'une simplicité incroyable, j'ai trouvé ça très interessant de vivre tout ça dans un monde qui n'est pas le mien, avec une autre langue et des habitudes bien différentes. 

 

 

Déjà, il faut savoir qu'ici une bonne partie des accouchements sont déclenchés, et je n'ai pas échappé à la règle. Pour Salomé, ça avait déjà été le cas car je faisais une prééclampsie. Cette fois-ci, c'est parce que mon taux de liquide amniotique était soit disant trop bas. Autant la première fois c'était évident et vital pour moi, autant cette fois-ci je me demande où a été la frontière entre l'urgence et le confort de mon gynéco. Bon faut dire, mon petit Bobby il a quand même plus de 65 ans, alors je comprends bien que ça l'éclate pas de se lever à 3h du matin pour moi. Et puis c'est de bonne guerre, tout le monde fait ça ici, et il est même fréquent que les futures mamans demandent à être déclenchées, par confort. N'empêche que ça fait un drôle d'effet de prendre rdv trois jours à l'avance pour accoucher comme si on allait chez le coiffeur.

 

 

Bref, mon Bobby, il est pas fou. Quitte à te déclencher, autant que tu ais besoin de lui pendant ses heures ouvrables (et puis après, y'a Dallas à la télé, mouarf arf arf). Du coup, il te fait venir à 5h du matin en croisant les doigts pour que tu ne fasses pas de la rétention de bébé, et parce que te faire venir à 3h du matin, ça finirait par sentir l'entourloupe. D'ailleurs, comme tous ses petits copains, il a compris le truc, il essaie de te caser une petite césarienne ni vu ni connu, le top étant une césarienne programmée. Il parait que le taux des césariennes est de 25 %, mais alors là, d'après ce que j'entends autour de moi, je me permets d'émettre de gros doutes ! 50 % me paraît plus proche de la réalité...

 

 

Après, l'accouchement, ben, c'est free style, comme partout dans le monde ! J'étais dans un grand hôpital, et franchement, c'était la classe internationale. Une salle d'accouchement immense, du personnel disponible, un lit pour le papa, une salle de bain trop classe, le wifi.. comme à la maison moi j'vous dis, le bip du monito en plus. En parlant de personnel, y'en a un que j'ai pas cité dans mon article précédent, c'est l'anesthésiste, et pour cause, on le voit pas avant le jour J celui là ! Non mais quand je vous dis que c'est pas des violents pour le suivi de grossesse...

 

 

Voilà pour ce soir les amis, je vous écris la suite bien vite pour vous raconter le séjour à la maternité et sa gastronomie légendaire, les soins au bébé et le BUG post natal. Juste pour vous donner un avant goût et que vous puissiez déjà vous moquer de moi, une petite anecdote : en papotant avec l'anesthésiste pendant qu'elle me posait la péridurale, j'ai cru qu'elle me demandait mon âge (How old are you?) alors je cherche péniblement comment on dit déjà (les nombres en anglais et moi ça fait 10, je sais pas pourquoi, c'est un truc qui a jamais voulu rentrer), et là je l'entends éclater de rire avec son assistante. Bah ouais, en fait elle me demandait comment j'allais (How are you?). Ca, voyez-vous, c'était les prémices de mon BUG post natal... la suite au prochain épisode !

 

 

Edit : ah non, faut quand même que je vous raconte que, sachant que je n'allais pas pouvoir boire pendant des heures, j'ai voulu acheter un brumisateur... et j'ai fait chou blanc, impossible d'en trouver dans mon supermarché habituel. En en parlant avec ma copine Marie, je me suis rendue compte qu'ici, c'est presque impossible à trouver ! Elle m'a donc prêté le sien, qu'elle avait acheté une fortune dans un des rares endroits de Houston qui en vend. Et pendant l'accouchement, quand Olivier l'a sorti du sac, on se serait cru dans un sketche : la sage-femme, qui ne connaissait pas, a voulu essayé de se pschitter le visage... vous auriez vu sa tête ! Elle était toute fofolle à l'idée de se mettre de l'eau en spray sur le visage, elle a même appelé une autre sage-femme pour lui montrer ! Ah, c'est beau de pouvoir égayer la vie des gens si simplement...

 

 

  

 

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29 juillet 2013 1 29 /07 /juillet /2013 22:43

 

Aaaahhh, je savais bien que j'allais oublier quelque chose dans mon dernier article : le choix du prénom ! Pourtant, je peux vous dire que ça a été plus compliqué qu'un épisode de Dallas (vous avez vu la référence... - oui parce que pour ceux du fond qui n'écoutaient pas en cours de géographie, figurez vous que Dallas c'est au Texas - oui bon d'accord, moi non plus je savais pas avant d'arriver ici, ça va hein !)

 

 

Donc déjà on est partis du mauvais pied, on n'avait aucune idée. Mais quand je dis aucune, c'est même pas juste un peu hein, non non, rien de rien, le néant. Alors on a attendu sagement la deuxième écho en se disant que ça serait peut être une fille, ça nous paraissait plus simple de trouver une idée pour une puce. Bon, c'était un garçon, donc retour à la case départ.

 

 

Là, on en était bien à 6 mois de grossesse, et on a fini par lire 10 fois d'affilée le "livre-d'or-des-prénoms-qu'avec-ça-tu-peux-pas-te-tromper". Et là, eureka ! On trouve le prénom Malo, qui nous parait doux et nous correspondant bien. Sauf que... on vit au Texas. Et au Texas, voyez-vous, on trouve des Texans (plutôt normal hein), mais on trouve aussi une énorme communauté mexicaine. Et qu'en Espagnol, malo signifie tout simplement le mal. Comme j'ai souvent des Mexicains sous la main à la crèche de Salomé, j'ai testé le prénom auprès d'eux. D'abord auprès d'une des maitresses de Salomé, qui comme toute bonne personne ayant passé un peu trop de temps aux US, s'est un peu trop vite emballée à mon goût ("OOooooohhh, it's soooo cuuuuttteee ! C'est vrai que si on prononce Malo ça veut dire le mal, mais si on prononce Malo ça passe très bien!"). Comme j'ai pas réussi à faire la différence entre la prononciation de Malo et de Malo, j'ai senti le truc foireux et j'ai demandé à mes copines Mexicaines fraîchement arrivées aux US qui m'ont déconseillé fortement ce prénom. Retour à la case départ donc. 

 

 

Ensuite, on a eu la vague idée de regarder les prénoms américains. Alors là, c'est quelque chose dont je n'ai pas encore parlé sur le blog, mais les prénoms américains, c'est quelque chose ! Non, ils ne s'appellent pas forcément Brian (qui se trouve bien dans la cuisine, j'ai vérifié) ou Kevin. Je dirais qu'une majorité des prénoms que j'entends ou que je vois ici (et tous les vendeurs ont des étiquettes avec leurs prénoms donc j'en vois un paquet)  me sont inconnus. Rien que dans la classe de Salomé, on trouve : Caleb, Connor, Austin, Reid, Avery, Karley... Et la maitresse actuelle de Salomé s'appelle Jazmone, qui fait d'ailleurs d'habitude un duo avec Sage, la maman de Felicity (si, si). Là encore, ne connaissant pas trop les tendances actuelles (si ça se trouve, Kevin c'est super ringard), on a préféré laisser tomber. Et puis en plus on a déjà un nom de famille américain, alors je trouvais ça bizarre de faire un combo. Et puis quand même, c'est bien marrant de les voir ramer avec les prénoms français et les accents (Salomé s'appelle Salomi à la crèche). Bref, retour à la case départ. 

 

 

Bon là, entre les copines qui se marraient "Ah mais c'est plus Machin le prénom?!" (oui parce que là, je vous ai fait la version courte sans tous les prénoms qui ont eu une durée de vie de quelques jours...) et les américains qui te demandent le prénom du futur bébé avant même de te dire bonjour (et qui ne comprennent pas que tu ne leur dises pas... et encore moins quand tu avoues que c'est parce qu'à 8 mois de grossesse t'es encore en train de tourner en rond avec toi même), il était temps de prendre une décision. 

 

 

Heureusement, on a enfin eu LA révélation sur le prénom Robin, qui nous a permis d'éviter d'appeler notre fils par un jour de la semaine en désespoir de cause. Et bien sûr, on est ravis de notre choix et ça lui va comme un gant ;-) Pour la petite anecdote, aux US, Robin est un prénom mixte mais plutôt féminin (comme Camille en France). On a failli retourner à la case départ avec ça, mais on commençait à l'avoir un peu trop vu cette case départ, alors zut hein ! Je suis sûre que Robin des Bois et Robin de Batman et Robin seraient bien d'accord avec nous !

 

 

Bon je sais pas si vous avez réussi à lire mon roman jusqu'au bout (je suis désolée mais je suis incapable de faire des phrases courtes parce que je pars toujours du début de mon idée pour ensuite lâcher tout mon déroulement - et je fais la même chose à l'oral... je plains les gens avec qui je discute!) mais j'ai pas fini. En regardant les statistiques de mon blog, je me suis rendue compte d'une chose incroyable... Pour mon précédent article, j'ai eu 47 visiteurs sur une journée ! Ca peut vous paraître dérisoire mais moi je trouve ça complètement foufou ! 47 ! Rendez vous compte ! En comptant les couples et les lecteurs des jours suivants, je me dis qu'il y a plus de 60 personnes qui s'interessent à mon papotage sur une chose aussi peu trépidante que ma vie de tous les jours au Texas. 

 

 

Alors Salut à Toi, ô Lecteur ! Je ne te connais pas et je me demande bien qui tu es, mais ça me fait drôlement plaisir de savoir que grâce à ce blog tu connaitras désormais un peu mieux la vie que nous découvrons chaque jour ici, qui est bien loin des clichés que l'on a sur le Texas, même si bon parfois, hein... J'ai des tas d'articles qui se bousculent dans ma tête (si je pouvais parfois avoir un peu moins d'idées à la minute ça me soulagerait...) et je vais essayer de trouver le temps de les écrire pour continuer à partager avec vous notre vie parmi les cow-boys. Merci à tous !

 

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25 juillet 2013 4 25 /07 /juillet /2013 03:54

 

Hello la compagnie, I'm back !

 

 

Nous avons eu l'immense joie d'accueillir notre petit bout, Robin, le 03 juin dernier ! Tout s'est très bien passé, c'est intense, on est débordés mais heureux ! Bref, tout va bien !

 

 

Je profite d'être encore un peu dans le bain pour vous raconter aujourd'hui comment se passe une grossesse aux US, et dans mon prochain article je vous raconterai les accouchements et la gestion d'un tout petit bébé texan (vous avez vu ça, titre-introduction-présentation de mon plan... je comprends pas comment je n'ai pu avoir que 9 à mon bac de français).

 

 

A priori, vivre une grossesse doit être plus ou moins similaire partout dans le monde : on est fatiguée, on est malade, on a un reboost d'énergie avant de devenir définitivement une baleine échouée, on potasse Doctissimo et on apprend la moitié des termes techniques du Vidal (Marie et Pascaline, je pense à vous...), plus ou moins contre notre gré d'ailleurs. Ce qui diffère, donc, c'est bel et bien tout ce qui entoure notre future maman.

 

 

Le vocabulaire

 

 

Bah oui, col, périnée, liquide amniotique, vergetures, cordon ombilical, on a vu mieux niveau langage courant. Pas facile de se souvenir de tout ça, et pourtant c'est important de bien le maîtriser, surtout pour l'accouchement où après plusieurs heures d'effort, il y a le BUG, le moment où votre cerveau n'est plus capable de comprendre une autre langue que votre langue maternelle (j'en reparlerai...). Moi j'ai feinté : mon gynécologue, Bobby de son petit surnom, a fait ses études à Lyon, ce qui nous a permis de papoter 8 décembre et cervelle de canut, mais surtout ce qui m'a permis de parler pré éclampsie dans ma langue maternelle. Bon l'inconvénient, c'est que je me suis réveillée à 7 mois de grossesse en ne connaissant toujours pas ce fichu vocabulaire, et j'ai dû me faire une version CNED en accéléré pour être prête à temps.

 

 

Le suivi

 

 

Le quoi ? Bah oui, les prises de sang, l'examen du col, le test du diabète beurkbeurk... Non ? On fait pas ?

Alors déjà, sachez messieurs dames qu'ici, aux US, la toxo et ses copines, ça n'existe pas. Non, non, non, on mange du jambon cru, des crevettes, des fruits du jardin même pas lavés et de la tomme de Savoie quand ça nous chante, épicétout. En 9 mois, on ne m'a jamais fait une seule restriction alimentaire, et je dois dire que j'y suis allée de bon coeur en dégustant mon foie gras et mon saucisson à Noël.

 

 

De ce fait, les prises de sang, comment dire... j'en ai eu 2 je crois. Quant à l'examen du col, j'en ai eu 2 en 8 mois. Et là en plus c'est rigolo, car on vous demande de vous déshabiller, mais on vous donne deux grands morceaux de papier pour vous enrouler dedans, on sait jamais, au cas où quelqu'un aurait le malheur de voir un bout de vos fesses. D'ailleurs, j'avoue avoir bien rigolé la première fois en voyant mon Bobby expliquer à son assistante, choquée, pourquoi je ne comprenais pas pourquoi je devais ressembler à un wrap géant devant mon gynéco.

 

 

Pour un rdv classique, on se pèse (et là on s'en fout puisque c'est en pounds, livres, gallons ou je sais pas quoi... conversion, mon amour), on fait pipi dans un pot, on nous prend la tension, on écoute le coeur du bébé et merci au revoir, on repart pas plus avancée mais délestée de plusieurs centaines de dollars.

 


Cela étant, j'ai largement préféré ce suivi un peu light au suivi hyper poussé de la France. C'est beaucoup moins stressant je trouve et on vit (et c'est l'avis de toutes mes copines ici) une grossesse beaucoup plus détendue.

 

 

La préparation à l'accouchement

 

 

Alors là, c'est fou ! Aux oubliettes la gentille préparation avec la gentille sage femme qui vous explique comment faire le petit chien en gardant le sourire. Ici on fait pas dans la dentelle : la préparation à l'accouchement, tout au moins celle de mon hôpital, se résume à une seule réunion qui dure... 6 h ! Sachant que je venais tout juste de tenter d'apprendre le vocabulaire (à 7 mois et demi de grossesse donc...), je dois avouer que les 4 premières heures, ça a été, la 5ème heure j'ai commencé à ne plus rien comprendre, et la dernière heure j'ai lâché l'affaire. De la théorie, pas de pratique, mais j'ai bien aimé quand même car la sage femme était passionnante, passionnée, et surtout très drôle (et moi qui aime bien rigoler, je suis très sensible aux gens qui ont de l'humour, surtout quand j'arrive à comprendre leurs blagues dans une autre langue).

 

 

Voilà, je pense avoir fait le tour de la grossesse aux US. J'ai adoré vivre cette expérience ici, et je suis arrivée à l'accouchement plutôt détendue, ayant eu une grossesse entourée mais non invasive, surveillée mais non ultramédicalisée.

 

 

La suite au prochain épisode !

 

 

PS : je suis désolée, je me rends bien compte que mon blog n'est pas très lisible, mais je n'arrive pas à avoir le temps de créer une nouvelle interface (puis bon j'avoue que c'est pas mon truc), alors patience et bon courage pour lire en blanc tout ce que je raconte... promis, c'est dans ma to-do list !

 

 

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14 mai 2013 2 14 /05 /mai /2013 04:13

 

Salut à tous !

 

 

Cet article sera certainement un des derniers avant une longue pause, le temps de me faire à notre nouvelle vie à 4 qui arrive à grands pas. Mais je ne pouvais quand même pas vous quitter sans vous avoir fait découvrir une des grandes traditions américaines : la baby shower !

 

 

La baby shower, qu'on peut traduire littéralement par douche de bébé - mais ça sonne mal, je vous l'accorde... - est la fête qui est organisée pour souhaiter la bienvenue à un futur bébé, quelques temps avant la naissance. Mon ami Wiki me dit qu'on utilise le terme shower car c'est une véritable avalanche de cadeaux pour la maman ! Je n'ai jamais fait une baby shower américaine, mais apparemment c'est du délire : des banderoles de partout avec le prénom du bébé (ici, c'est le contraire de la tendance actuelle en France, le prénom est donné bien avant la naissance) et des cadeaux tous plus gros les uns que les autres, que la maman ouvre pendant que le papa note qui a offert quoi et le montant (si, si!). Inutile de vous dire à quel point je trouve ce concept déplorable, mais malheureusement cela ne m'étonne pas quand je vois à quoi ressemblent les Birthday Party (notamment la fête pour les 16 ans, qu'on appelle Sweet Sixteen) ou les Bridal Party (genre enterrement de vie de jeune fille). Que de gaspillage !

 

 

Donc hier, mes copines m'ont organisé une baby shower made in France : plein de pâtisseries, des jeux bien marrants et des tonnes de fous rires qui ont bien failli faire venir Number 2 plus tôt que prévu ! Peut être pas très conventionnel, mais une après midi qui restera longtemps gravée dans ma mémoire :-)

 

 

Pour rester dans la tradition américaine, elles ont choisi de me faire le traditionnel gâteau de couches (baby diapers cake en anglais, je crois), avec une bouteille de champagne au milieu (vous pouvez voir le bouchon ci-dessous) entourée par des couches roulées contenant des petits mots, et des petits objets pour le bébé en guise de décorations :

 

 

Baby shower

 

Vous noterez qu'elles ont choisi un doudou chouette (et ceux qui me connaissent savent à quel point je trouve ces petites bêtes vraiment... bizarres !)

 

 

Baby shower

J'ai bien sûr eu droit à la traditionnelle ouverte de cadeaux, et je voulais vous en montrer un en particulier, car je suis sûre que vous avez déjà vu des canards en plastique pour le bain... mais avez-vous déjà vu un canard en plastique texan ???

 

Baby shower

Voilà, je n'ai plus qu'à vous souhaiter un bon été plein de soleil, de rire et de chaleur, et je vous retrouverai d'ici quelques temps sur un blog tout joli tout neuf ! Enjoy !

 

Sophie

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27 avril 2013 6 27 /04 /avril /2013 03:58

 

Salut le blog !

 

 

Vous avez peut être remarqué des changements dans mon blog ces derniers jours... Overblog a en effet une nouvelle interface sur laquelle j'ai bien du mal à prendre mes marques. Je n'arrive plus à régler la police ni à mettre des photos. Du coup, je suis en train de créer un nouveau blog, que je vous transmettrai bientôt j'espère !

 

 

En attendant, je voulais vous parler d'une nouvelle idée reçue : les Américains sont fiers d'être... Américains !

 

 

Pour un Américain, être Américain relève de l'évidence, comme respirer ou marcher. Je les suspecte fortement de penser que le but ultime dans la vie d'un non-Américain est de venir s'installer dans leur pays. C'est même au delà de la fierté, c'est... normal. Et pourquoi donc ? Les Etats-Unis ont pourtant des problèmes comme tous les pays. Il y a du chômage, un accès aux soins souvent déplorable, l'absence de retraite, des conditions météorologiques parfois désastreuses...

 

 

Je crois que la réponse tient en fait en un mot : unité. Depuis l'enfance, les Américains font partie d'un tout, qu'un bon rabachage (drapeaux, hymnes, slogans...) finit de conditionner. A force de vivre dans ce climat patriotique, on devient patriote. Les Américains aiment leur drapeau parce que des millions d'Américains l'aiment. Et quand on est dans la détresse, on sait que même si on est à l'écart de tout, il y a quand même au moins une valeur qui nous rattache aux gens qui nous entourent. Je pense que les Américains sont conscients des difficultés de leur pays,mais ils ont confiance.

 

 

Au début, je trouvais tout ça excessif : l'hymne national chanté à chaque match, les drapeaux flottants devant les maisons, les slogans sur les voitures... mais maintenant que je suis ici depuis plus longtemps, je commence à comprendre, voire à apprécier, cette image que les Américains se font de leur pays. Au delà de toutes les divergences religieuses ou politiques, ils ont trouvé une valeur qui met tout le monde d'accord.

 

 

 Et ici, au Texas, c'est parfois au delà des valeurs. J'ai vu de très nombreuses fois des Texans qui se sont fait tatouer le drapeau texan sur le corps. La maman d'une bonne copine de crèche de Salomé me montrait récemment son tatouage "Made in Texas" (le mot Texas n'était pas écrit mais était représenté par la forme de l'Etat). Et sa fille s'appelle... Austin (capitale du Texas). Ceci paraitrait invraisemblable en France, mais c'est très fréquent ici et ma foi, on s'y habitue très bien au final !

 

 

Voilà pour ce soir ! J'espère avoir pu vous faire voir sous un jour nouveau cette apparente fierté qui est plutôt à mon sens une façon comme une autre de se souder...  

 

Salut le blog !

 

Vous avez peut être remarqué des changements dans mon blog ces derniers jours... Overblog a en effet une nouvelle interface sur laquelle j'ai bien du mal à prendre mes marques. Du coup, je suis en train de créer un nouveau blog, que je vous transmettrai bientôt j'espère !

 

En attendant, je voulais vous parler d'une nouvelle idée reçue : les Américains sont fiers d'être... Américains !

 

Pour un Américain, être Américain relève de l'évidence, comme respirer ou marcher. Je les suspecte fortement de penser que le but ultime dans la vie d'un non-Américain est de venir s'installer dans leur pays. C'est même au delà de la fierté, c'est... normal.

 

Et pourquoi donc ? Les Etats-Unis ont pourtant des problèmes comme tous les pays. Il y a du chômage, un accès aux soins souvent déplorable, l'absence de retraite, des conditions météorologiques parfois désastreuses...

 

Je crois que la réponse tient en fait en un mot : unité. Depuis l'enfance, les Américains font partie d'un tout, qu'un bon rabachage (drapeaux, hymnes, slogans...) finit de conditionner. A force de vivre dans ce climat patriotique, on devient patriote. Les Américains aiment leur drapeau parce que des millions d'Américains l'aiment. Et quand on est dans la détresse, on sait que même si on est à l'écart de tout, il y a quand même au moins une valeur qui nous rattache aux gens qui nous entourent. Je pense que les Américains sont conscients des difficultés de leur pays,mais ils ont confiance.

 

Au début, je trouvais tout ça excessif : l'hymne national chanté à chaque match, les drapeaux flottants devant les maisons, les slogans sur les voitures... mais maintenant que je suis ici depuis plus longtemps, je commence à comprendre, voire à apprécier, cette image que les Américains se font de leur pays. Au delà de toutes les divergences religieuses ou politiques, ils ont trouvé une valeur qui met tout le monde d'accord.

 

Et ici, au Texas, c'est parfois au delà des valeurs. J'ai vu de très nombreuses fois des Texans qui se sont fait tatouer le drapeau texan sur le corps. La maman d'une bonne copine de crèche de Salomé me montrait récemment son tatouage "Made in Texas" (le mot Texas n'était pas écrit mais était représenté par la forme de l'Etat). Et sa fille s'appelle... Austin (capitale du Texas). Ceci paraitrait invraisemblable en France, mais c'est très fréquent ici.

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17 avril 2013 3 17 /04 /avril /2013 18:31

 

Je parie que vous n'avez jamais fait le rapprochement entre passer une très mauvaise nuit et un écureuil... moi non plus, avant la nuit dernière... 

 

 

Déjà, pour situer les choses, il faut vous dire que nous vivons ici au milieu des écureuils (oui oui, à Houston, 3ème ville des US...). Il y en a absolument partout, j'en vois bien une bonne dizaine tous les jours dans mon jardin, et je ne vous raconte même pas le nombre de fois où j'ai du piler dans la rue pour ne pas écraser ces petits bêtes bien téméraires qui se jettent sur les routes pour les traverser. Je me demande d'ailleurs comment j'ai fait pour toujours les éviter jusqu'à présent. 

 


J'avais justement pris des photos la semaine dernière pour vous les montrer, on va dire que ça tombe à point nommé : 

 

 

Insolite 5376

 

 

Jusque là, on vivait en bonne entente eux et moi, du moment que chacun respectait l'espace de l'autre (comme dans Dirty Dancing quoi...). 

 

 

Insolite 5373

 

 

Et puis cette nuit, à 2h du matin, nous voilà réveillés par un immense fracas et des cris de terreur dans notre chambre. Le temps d'émerger et de calmer les battements de nos coeurs, nous avons réalisé qu'un écureuil était tombé... dans la cheminée de notre chambre... et était resté coincé...  MMMMmmmm, vous sentez venir la nuit pourrie là ? Donc nous voilà tous deux armés de clubs de golf en train d'essayer d'ouvrir la trappe, avec des lampes torches frontales, pour essayer de sauver cette pauvre bête qui continuait à se débattre et à gémir. Mais impossible de la sortir de là. Au bout de 3/4h, nous sommes donc retournés nous coucher, avec les pauvres plaintes de cette petite bête qui commencait sa lente agonie. Ce matin, plus un bruit... et nous on a un écureuil mort coincé dans notre cheminée qui va bientôt commencer à se décomposer. 

 

 

J'ai fini par appeler notre proprio à l'aide ce matin, parce que j'avoue qu'un truc comme ça, c'est bien la première fois que ça m'arrive ! Et là, la question qui tue : est-ce que ce n'est pas plutôt un opposum qui est coincé dans la cheminée ?  Mais, mais, mais, c'est quoi toutes ces bêtes qui s'approprient notre territoire, là ? Déjà qu'on a désormais tous les soirs la visite de notre copain le raccoon (qui en profite pour se frotter allègrement à nos transats), ça suffit maintenant ! 

 

 

Insolite 5482

 

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10 avril 2013 3 10 /04 /avril /2013 22:15

 

Hier, j'ai eu l'occasion de rencontrer un Native American. A première vue, j'ai cru qu'il était Mexicain, tant la physionomie est similaire, avant de comprendre qu'il était un descendant des tribus indiennes qui ont été décimées par les colons. Et je me suis fait une drôle de réflexion : c'est quand même incroyable de voir si peu de descendants de ces "Native Americans", qui étaient pourtant les peuples originels du continent américain, comparé à l'immense majorité de descendants des colons (les White Americans - le terme peut paraître bizarre mais c'est comme ça que les gens sont classés ici...). Bien sûr, je savais que les pauvres indiens n'ont pas survécu à la terrible invasion des Européens, mais je crois que je viens juste de réaliser à quel point cela a dû être terrible...

 

Edit : je viens de regarder sur mon ami Wiki : les White Americans, au dernier recensement de 2010, représente 72 % de la population ! C'est pire qu'une colonisation ça, c'est une véritable invasion...

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8 avril 2013 1 08 /04 /avril /2013 04:49

 

Idée reçue 5 : les Américains poussent des tas d'exclamations 

 

 

VRAI !!!

 

 

Si vous vous demandez si les acteurs américains se moquent de vous quand ils s'exclament à tout va "Waaaaaahhhhhh, that's wonderfffffffffffffuuuuuuuuullllllllllll, this is ssssoooooooooooooo nice", et bien figurez-vous que non... je dirais même que dans la réalité c'est encore pire ! Non seulement les américains connaissent une quantité de superlatifs qui dépasse l'entendement du Petit Robert, mais en plus ils arrivent à les placer à des moments complètement improbables (genre "mais regardez cette écharpe, c'est absoooooooolument exttrrraaaaooorrrdddiinnaire comme elle s'accorde parffffffffaaaaaaiiiittteeeeemmmmeeent avec votre maggnnniiiffffiiiqqquuueee sac" - c'est du vécu, hein)

 

 

Je passe sur ce que ça devient quand on s'adresse ou qu'on parle d'un enfant, là ça frôle l'hystérie...

 

 

Depuis quelques temps, à force de parler de plus en plus avec des Américains, je rencontre une quantité incroyable de Oh, my Gosh (ou plutôt Oh, my GGGGoooooooosssssssshhhhhhhhhhhh !!!!!!!!!!!!). Avant, moi, je disais naïvement Oh my God comme tout le monde, parce que ça fait classe de le caser celui là dans une conversation. Mais j'ai fini par comprendre que, à part s'il y a une conspiration géante de millions d'Américains contre mon pauvre degré linguistique,  si on ne dit pas la même chose eux et moi, c'est que quelque part je devais avoir tort. Et c'est en effet le cas, figurez-vous, car apparement, on n'a pas le droit de dire le mot God si on ne parle pas directement à Dieu. Et comme Dieu il s'en sortirait pas si tout le monde se mettait à l'apostropher pour un oui ou pour un non, il suffit de remplacer God par Gosh, comme ça tout le monde est content et lui il a la paix pour continuer son boulot. 

 

 

Et vous savez ce qui est le plus dur dans l'histoire ? C'est de se retenir pour ne pas faire pareil... parce que parfois, c'est vrai, quand votre écharpe s'accorde pour une fois parfaitement avec votre sac, vous aussi vous avez envie de dire à la terre entière que c'est ssssssooooo cccccccuuuuuuuutttttteeeeeeeeee !!!!!!!!!!!

 


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5 avril 2013 5 05 /04 /avril /2013 18:25

 

Parmi les idées reçues sur les Américains, mon ami Joss a proposé "Les Américains sont individualistes". J'ai cherché un moment comment illustrer au mieux cette idée, et un petit mot reçu hier dans ma boîte aux lettres a résolu mon problème. 

 

 

La Poste a mis dans ma boîte aux lettres récemment un avis de passage pour un colis. J'ai donc voulu aller le chercher mais le colis est resté introuvable et je suis rentrée bredouille. Avant hier, j'ai croisé mon facteur et je lui ai expliqué la situation. Il avait l'air vraiment embêté et a promis de faire des recherches pour retrouver ce fameux colis. Et hier, j'ai trouvé un petit mot dans ma boîte aux lettres : 

 

 

Insolite 5435

 

 

Mon gentil petit facteur a donc fait une copie de mon avis de passage et m'informe qu'il continue de le chercher. Et bien c'est tout bête voyez-vous, mais le simple geste de me laisser un petit mot pour me dire qu'il ne m'oublie pas représente pour moi la mentalité américaine. 

 

 

Les Américains, à mon avis, se préoccupent sincèrement les uns des autres. Ce n'est pas que de la gentillesse, c'est aussi du bon sens. Le fait de se sentir pris en compte par les autres donne tout simplement envie de rendre la pareille. Pour moi, la société américaine fonctionne sur un équilibre où chacun a une place et un rôle, tel un rouage bien ordonné. Les uns ne fonctionnent pas sans les autres et le fait d'attacher de l'importance à tous permet de stabiliser cet édifice. Cela s'illustre bien quand on va au restaurant par exemple. Il y a le serveur qui accueille et qui installe, celui qui sert à boire, celui qui prend la commande, celui qui débarasse... Les tâches sont beaucoup plus divisées qu'en France, et du coup tous les serveurs sont utiles... et tout ça avec le sourire ! C'est la même chose quand on fait les courses, quand on va chez le coiffeur, quand on va chez le médecin. Chaque activité est affiliée à une personne qui devient du coup indispensable, et qui est considérée comme telle. 

 

 

Ma conclusion, c'est que les Américains ne sont pas individualistes, au contraire. La notion de groupe, et le respect qui va avec pour que le groupe continue de fonctionner, existe bel et bien. Je trouve ça particulièrement agréable de sentir qu'on est pris en compte et cela donne envie de se préoccuper des autres à notre tour.  La France, il me semble, aurait de grandes leçons à tirer de tout ça...


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